Les bas, les chaussures
fines à talons hauts, la corsèterie, seront gardés jusqu'à
la fin de l'effeuillage car ils participent à la modification harmonieuse
de la silhouette, lors même que soutien-gorge et culotte auront depuis
longtemps été jetés aux orties.
Et le modèle sera plus que nue quand elle
illustrera de cette manière immodeste sa féminité,
à l'aide de dessous complices, qui, loin de cacher quoique ce soit,
ne feront que mettre malicieusement en valeur les parties de son corps habituellement
soustraites aux regards des autres.
L'arme la plus efficace sera, bien sûr, le trio
ravageur constitué par le porte-jarretelles (ou mieux encore le serre-taille)
le bas à couture et l'escarpin à talon aiguille, qui
souligneront combien l'attrait de la féminité est lié
à un système accessible et donc vulnérable, au lieu d'être
un dernier rempart du vêtement.